Question pour un Champion
« IL Y A DES SOLUTIONS ET DES OPPORTUNITES QUI SE PRESENTENT A NOUS, IL FAUT LES SAISIR ET IL NE FAUT PAS SE POSER DE QUESTIONS ! »
Alors que raisonnent encore, dans toutes les têtes, les mots de notre Président, la force de vente DS a repris son bâton de pèlerin pour relancer la mécanique grippée depuis presque deux mois. Les résultats du premier semestre ont été conformes à ce que l’on pouvait craindre avec seulement 12 % des commerciaux à l’objectif. Pourtant, M. Chapuis avait su tonner pour exhorter le Commerce à ramener du chiffre d’affaire « sans se poser de questions ».
On pouvait donc espérer, vu le marasme économique actuel, avoir une direction générale en proie à la bienveillance, levant les freins récurrents (bien connus…) afin de libérer les énergies du commerce. Il n’en est malheureusement rien… bien au contraire !
Ainsi, un certain nombre de nouvelles « règles » sont venues s’imposer au commerce, à la sortie du confinement, avec pour conséquence le blocage total des dossiers de vente et l’annihilation de tout élan. Aujourd’hui, l’Ingénieur Commercial doit, malheureusement, se poser une foultitude de questions avant de réaliser le moindre acte de vente :
A ces questions, issues d’une nouvelle « business Policy », s’ajoutent d’autres interrogations :
Bref, l’Ingénieur Commercial (Grands Comptes ou mixte) voit aujourd’hui ses ventes soumises au « bon vouloir » de l’attribution de « dérogations » donnant le FEU VERT pour poser un acte de vente… ou pas !!! Il s’agit ici de la parfaite illustration de la « différence entre le discours et les actes » ! Alors que nous savons tous que la situation économique du pays sera des plus compliquée en septembre, on laisse entendre au Commerce que les règles vont davantage se durcir à la rentrée ! Heureusement que la Direction Financière clame haut et fort, que toutes ces règles ne sont pas là pour empêcher de vendre mais au contraire pour « fluidifier les process » (si, si !!) et « aider à faire du business » !!!!
Mais finalement… pouvons-nous blâmer cette Direction qui fait abstraction des valeurs historiques de Canon (Kyosei, bienveillance, respect…) pour imposer sa loi sans concertation, au mépris des observations de l’Inspection du Travail et des mises en garde de vos élus qui subissent, depuis des mois, des « simulacres de dialogue social » à répétition ?
Canon France a définitivement chaussé ses œillères, assumé ses contradictions et s’est débarrassée de tous scrupules sans que personne ne trouve rien à redire !!
Alors se pose une dernière question :
« JUSQU’A QUAND ALLONS NOUS ENCORE ACCEPTER DE SUBIR CELA ? »